Record Perso au semi marathon de Casablanca 2017

Le marathon de Casa 2017 a été très dur à tous les points de vue. L’idée dans cet article n’est absolument pas de parler des conditions de la course, d’ailleurs décrite dans un article dédié (Catastrophe naturelle au MAROC : le Marathon International de Casablanca 2017), mais de raconter plutôt ma course. D’ailleurs cet article sera assez court justement puisque toute la partie déroulée est décrite ailleurs.

 

Préparation au Marathon de Casablanca 2017

Pas de préparation en bonne et due forme, avec fractionné, séances de préparation etc. Juste des sorties longues en mode fartlek une fois par semaine, avec un peu de judo et tapis de course en semaine.

 

Départ, déroulé et arrivée du Marathon de Casa

Départ assez volumineux avec près de 1500 coureurs. Assez anarchique, certes (voir mon précédent article), mais de bonne ambiance. Premier point d’eau au premier kilomètre, puis ensuite tout les 5 kilomètres.

Catastrophe naturelle au MAROC : le Marathon International de Casablanca 2017

Cette épreuve du Marathon de Casablanca avait tout pour réussir cette année :

  • Un nouveau parcours plus “intelligent”
  • Un nouvelle distance (10 km) pour rassembler les coureurs de ce type d’épreuve
  • Une communication assez large y compris sur les réseaux sociaux (#MIC2017) – twitter, instagram, etc.
  • Un élargissement des points de souscription
  • Un grand village

Et pourtant, ça doit être le plus gros flop de toute l’histoire des marathons.

J’y étais et j’en ai entendu de toute les couleurs : nul, catastrophe, honteux, inadmissible, inacceptable, dégueulasse, affreux, irrespectueux, etc etc etc.

Reprenons tous les faits depuis le début pour comprendre. Les éléments que je présente ici ne viennent pas tous de mon expérience personnelle, mais sont repris des posts sur les réseaux sociaux.

L’inscription tout d’abord

Forest Run Bouskoura, une deuxième édition 2017 haute en couleurs

Le Forest run est pour moi important puisque c’est mon premier anniversaire de coureur avec dossard. Eh oui, le Forest Trail de 2016 a été ma première course.
Je voulais donc faire absolument cette course, pour mesurer mon évolution.

Ma préparation :

En fait pratiquement aucune préparation vraiment sérieuse. depuis cet été, et à part les sorties longues du samedi, rien de vraiment adapté à une progression. C’est tout juste si je maintiens un peu le niveau.

A la base, je voulais travailler cette échéance pour faire mon premier chrono de moins d’une heure. Mais sans entrainement adéquat, j’ai réadapté mon objectif.
Du coup, mon objectif n’étant plus de faire un record perso, j’ai décidé de me fixer un autre challenge.
Courir 3 courses en 4 semaines. A mon rythme bien sur, sans aucun objectif de temps, juste les finir. Et pas n’importe quelles courses :

  1. Forest Run Bouskoura : 10 km
  2. Marathon international de Casa : 21 km
  3. Marathon international de Tanger : 21 km

 

Pourquoi le tarif a augmenté ?

Périostites tibiales (aponévrose du tibia)

Les périostites tibiales vont par 2.

Cette gêne touche à la fois le tibia droit et le gauche.J’ai commencé à la ressentir après une course sur route de 10 km fin février. Les raisons de cette blessure ? Essentiellement les chaussures. Je cours avec des Asics Gel Fujitrabuco4 (voir article sur mon matériel en course à pied), essentiellement en forêt et pour les courses en ville. Elles sont très bien mais j’ai ressentis les douleurs au bout de 350 – 400 km. Il faut dire qu’après avoir cherché, je me suis rendu compte que ce modèle Asics est plus pour les légers. Du coup, j’ai compris ma blessure : je cours avec une chaussure trail sur goudron. sur les 400 km environ, j’ai dut faire environ 100 km sur goudron. C’est pas énorme, c’est vrai. Sauf que je suis lourd et que donc l’amorti a du s’en ressentir.

Bref, la périostite (shin split en anglais) est appelé médicalement aponévrose du tibia. Sans rentrer dans les grandes explications que vous pourrez trouver ici par exemple :